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Baulmes

Un joyaux du patrimoine dans un formidable écrin naturel

D’azur au sautoir d’argent.
Sujets d’un ancien prieuré rattaché au couvant de Payerne au XIIIe siècle, les habitants de Baulmes reçurent des franchises, confirmées en 1432. Le plus ancien sceau connu ne remonte cependant qu’au XVIIIe siècle et montre un sautoir (croix de Saint-André). Accosté des lettres B et M. En 1900, ces éléments furent repris pour les armoiries communales, avec le champ d’azur, le sautoir de gueules et les lettres d’or. En 1920, la version actuelle, épurée, fit son apparition et finit par s’imposer.

Présentation du Syndic
Confortablement adossé aux contreforts du Jura, Baulmes est facile à localiser de loin grâce à ses impressionnantes Rapilles, ces éboulis de pierres qui surplombent le village. C’est un lieu habité dès la haute antiquité qu’on suppose être parmi les premiers du canton. Les fouilles archéologiques entreprises au lieu dit Mistredam remontent à 13 mille ans des civilisations qui vécurent là.

Dès la fin du 19e siècle, la Commune connut un développement considérable, bénéficiant des premières retombées de l’ère industrielle naissante: En 1895 la construction de l’usine des chaux et ciments qui cessa son activité en 1960 et, à la même époque, l’installation de la ligne de chemin de fer Yverdon-Ste-Croix qui utilise sur près de la moitié de son parcours le territoire de la Commune.

Baulmes c’est également un vaste territoire qui s’étend de la plaine jusqu’aux crêtes du Jura, à la frontière française, territoire recouvert en grande partie par la forêt. Longtemps, cette dernière n’a pas seulement fourni le bois de feu et de construction, mais aussi du fourrage, de la poix et beaucoup d’autres objets utiles et consommables. Elle offrait du travail pour l’hiver et surtout des revenus non négligeables qui ont permis, notamment, la réalisation de magnifiques bâtiments publics comme l’Hôtel-de-Ville (1901) et la Tour (1750) qu’il est possible de visiter.

La Baumine, qui descend le long des pâturages, traverse le village en chantant joliment sur les cailloux. Ce ruisseau était source d’énergie par le passé et permettait d’avoir un complément artisanal à l’agriculture. Le point culminant de notre Commune, le sommet des Aiguilles de Baulmes, se dresse à 1559 mètres et offre un point de vue exceptionnel sur la plaine et ses lacs avec les Alpes en arrières plan. Les nombreux sentiers pédestres vous permettent d’y accéder facilement.

Baulmes c’est le bourg ou il fait bon vivre, c’est un mélange harmonieux entre le côté rural, agricole, des richesses patrimoniales, des richesses naturelles et un grand nombre de services offerts à la population et aux visiteurs, c’est un havre de paix. Une multitude de services, de belles infrastructures et un territoire permettant de pratiquer, en pleine nature, beaucoup d’activités dont le ski et la varappe avec à chaque fois une magnifique vue sur le massif Jurassien et sur les Alpes.

Une manière forte agréable de découvrir le village est de le remonter en partant de la gare, en serpentant dans les rues à découvrir les fermes opulentes aux balcons de bois finement ouvragés, en passant devant l’ancienne maison de la Dîme qui abrite notre musée régional, en s’arrêtant devant l’Hôtel-de-Ville, majestueux bâtiment datant de 1901 ou devant la Tour de l’Horloge, tour de guêt datant de 1750, et en gagnant finalement les hauteurs du village, sur la petite butte de l’église, édifice rappelant notre attachement aux sites clunisiens d’Europe.

Pour parfaire cette harmonie, une population chaleureuse qui vous accueil et qui s’investit pour permettre au village d’avoir 25 sociétés locales offrrant culture, divertissement et sport pour tous les âges.

Fière de son illustre passé pétri d’histoire, la Commune d’aujourd’hui saura encore vous ravir par ses contrastes, en égrenant de la frontière que nous partageons avec la France, ses volutes boisées, la roche grise et sévère des «Aiguilles», où la douceur ondoyante des champs cultivés, déroulés comme des morceaux d’étoffe. Jusqu’au vignoble du Bochet, à l’extrême sud du territoire.

Baulmes, avec ses 1000 âmes, n’est pas bien grand dans ce vaste monde, mais il est aimé de tous ses enfants et reste pour eux le plus beau séjour. Alors si vous êtes visiteur d’un jour, vous serez ébloui par tout ce que vous découvrirez chez nous, et si vous venez pour y résider, vous serez rapidement surpris par votre nouvelle qualité de vie à la campagne en bénéficiant de presque tous les avantages d’une ville.

Histoire
Baulmes provient de l’appellatif de Balmensis, Balma, baume, qui désigne un abri sous roche, une caverne. Le «l» figurant au milieu du nom ne se prononce pas et on ignore son origine, bien que de nombreux documents historiques datant d’avant l’époque bernoise et qui émaillent les riches archives communales, ne l’inclue pas dans leur orthographe.

Un prieuré existait dès le IVe siècle. Une église construite en bois est citée en 627, mais est disparue dans un incendie. Les restes d’une chapelle, encore visibles sur l’arête de Misterdame à environ 1000 mètres d’altitude, rappellent son culte voué à Saint-Michel. Au XIVe siècle l’industrie du tissage des toiles de lin, dont la réputation s’étendait très loin, fut très prospère pour le village. Les drapiers marquaient leurs étoffes d’une aile de Saint-Michel et d’une crosse. Cette activité tomba en désuétude à cause de l’imitation des empreintes Baulmérannes accaparées par d’autres artisans dont les ateliers étaient très éloignés de la région. Selon la tradition orale, Baulmes aurait été entièrement détruite par un incendie au début du XIVe siècle. Tout porte à croire à l’authenticité de ce sinistre. En effet, les archives communales ne remontent qu’à cette époque et jusqu’au début du siècle dernier, on ne pouvait fouir la terre nulle part dans le village sans trouver des objets calcinés.

La conquête du Pays de Vaud par les Bernois ne provoqua pas de grand bouleversement dans la vie du village. Le 3 janvier 1537, le culte protestant fut imposé non sans une certaine réticence des villageois, très attachés à leur foi catholique. Pourtant, l’adoption de la réforme finit par entrer dans les mœurs des Baulmérans. Preuve en est cette pièce dramatique, jouée à Baulmes et dans toute la région le 2 juin 1549 pour la première fois devant un nombreux public enthousiaste. Intitulée «La chrétienté qui estoit malade» son thème était dirigé contre l’église romaine. D’une durée de 6 heures, la jeunesse du village y déploya une grande magnificence.

Quatre ans plus tard, une femme, bourgeoise de Baulmes, Marguerite Perusset, accusée d’être «vaudaire» soit en relation avec les puissances occultes, fut brûlée vive sur la place du château, à Yverdon, condamnée par LL.EE de Berne.

Le pouvoir Bernois fut profitable aux habitants du village qui glanèrent de nombreux droits. La Commune et ses biens étaient régis par le Général de Commune (législatif) et le Noble Conseil (exécutif).

Chaque paroisse élisait un Consistoire, tribunal mi-laïque, mi-ecclésiastique, chargé du maintien des bonnes mœurs, du respect de la religion, de dénoncer au Bailli Yverdon, les ivrognes, cabaretiers débaucheurs et femmes de mauvaise vie. L’exécution des lois et ordonnances, qui parfois légiféraient jusque dans le moindre détail, assignant les places au temple aux personnalités locales, qui devaient s’annoncer préalablement en cas d’absence et être au bénéfice d’une excuse valable.

On découvre encore sur les rives de la Jougnenaz, petite rivière qui se jette dans l’Orbe en empruntant, pour un moment, le territoire français voisin, les vestiges d’un haut fourneau. Implanté en bordure d’un cours d’eau avec, à proximité, une abondante forêt servant à son alimentation en charbon de bois, il valorisait le minerai de modestes mines situées près de L’Auberson. Transformé en fer et de la Jougnenaz acheminé jusqu’à Vallorbe à dos d’ânes, il servait à la fabrication d’armes et d’outils divers.

Un citoyen du village ayant eu vent de la rareté précieuse du venin de vipère en imagina l’élevage et instaura une vipérie dans la seconde moitié du XIXe siècle, fournissant en venin les laboratoires scientifiques de Baden, de Bâle et d’ailleurs.

En 1814, des soldats Autrichiens furent stationnés à Baulmes et dans la région. Antoinette Deriaz ayant surpris un des ces soldats marauder des fruits dans son verger, l’invita avec véhémence à rendre les poires volées. Le soldat, se moquait-il de son interlocutrice? Ou ne pratiquait-il pas le patois Baulméran? Continuait en tout cas de cueillir les fruits défendus, provoquant en cela l’ire de l’Antoinette qui lui lança sa bêche, le blessant grièvement. Le commandant de la troupe prenant cet acte pour de l’hostilité, menaça d’incendier le village en représailles. La population était terrorisée. Heureusement, un citoyen du lieu pratiquant l’allemand, réussit à faire croire aux soldats la femme folle et leur assurer son enfermement jusqu’à la fin du séjour des troupes, réussissant ainsi à apaiser le conflit.

Les forêts, très giboyeuses à cette époque comptaient plusieurs hardes de loups et de nombreux ours. Des chasses contre ces prédateurs étaient organisées régulièrement. Les chasseurs, convoqués au son de la cloche, étaient rémunérés de 3 florins par la bourse communale, à chaque battue. Le dernier ours de la région fut abattu le 30 novembre 1827 dans les rochers de la «cave à Barbarreau» au-dessus du village après «un combat acharné».

Dès la fin du 19e siècle, la Commune connut un développement considérable, bénéficiant des premières retombées de l’ère industrielle naissante. En 1895, avec la construction de l’usine des chaux et ciments qui cessa son activité en 1960 et la ligne de chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix, installée à la même époque et qui utilise sur près de la moitié de son parcours, le territoire de la Commune de Baulmes.

Baulmes aujourd’hui
Un parfait équilibre entre habitations et entreprises qui permet d’offrir 300 places de travail, des activités économiques diversifiées et un tissu d’artisans important permettant de conserver une vie sociale dynamique. Le village a grandi ces dernières années et nous comptons bientôt 1200 habitants, alors que nous étions 950 il y a 15 ans. Pour accompagner cette augmentation, la Commune a investit de manière forte ces dernières années dans des projets publics en créant un cabinet médical, une garderie, une UAPE, un nouvel accueil à l’administration avec une agence postale ou encore un sentier pour personnes en situation de handicap en pleine nature. Nos infrastructures ont été améliorées ou rénovées comme notre magnifique salle de spectacle, ou l’augmentation de la fréquence des transports publics. L’évolution future, je la vois par le développement du tourisme doux sur notre magnifique Commune qui a tous les atouts pour accueillir promeneurs, coureurs, cyclistes ou grimpeurs, la nature qui nous entoure offrant un magnifique espace de jeux naturel.

L’atout Travys
TRAVYS a été créé en 2001 par la fusion de trois entreprises: Chemin de fer Yverdon-Ste-Croix (YSC), Chemin de fer Pont-Brassus (PBr) et Transports publics Yverdon-Grandson (TPYG).

Le nom TRAVYS signifie Transports Régional et d’Agglomération Vallée de Joux, Yverdon-les-Bains, Sainte Croix.

La ligne la plus ancienne, Yverdon - Sainte-Croix, a été mise en service en 1893. Construite à voie métrique, elle a été financée intégralement par un mécène, William Barbey, à la condition que les trains n’y roulent pas le dimanche, ce qui a été le cas jusqu’en 1919! Les raisons de la construction sont à rechercher dans la volonté de permettre le développement économique de la région de Ste-Croix dont l’industrialisation est forte dès la fin du XIXe siècle. Au tournant du vingtième siècle, le trafic touristique croît de manière importante jusqu’au début des années 30. Outre les marchandises usuellement transportées à l’époque - lettres, colis, bois - l’usine des Chaux et Ciments de Baulmes contribue au succès économique de la ligne. L’introduction de la traction électrique, au standard CFF, date de 1945. A partir de la fin du XXe siècle, le trafic marchandises est en recul constant par suite de la mutation de l’économie et la concurrence routière. Aujourd’hui, la ligne est exploitée tel un service de RER avec une fréquence à 30 minutes en journée.





L'ESSENTIEL

Municipalité: Olivier Mettraux (Vice-syndic), Anne-Laure Duperrex, Fabienne Liechti, Nadine Perusset

Secrétaire municipale: Angeles Voutaz

Boursier: Quentin Zehnder

Séance de la municipalité: lundi à 17h

Conseil communal: 45 membres

Adresses utiles:
Greffe: rue de l’Hôtel de Ville 9
1446 Baulmes

Heures d’ouverture:
lundi à vendredi: 9h-11h30/15h-18h.
Samedi: 8h30-11h30

Tél. 024 459 15 66

E-mail général: info@baulmes.ch

Poste de gendarmerie:
Chavornay, tél. 024 557 62 21

Service du feu: SDISPO, tél. 024 441 36 48

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Syndic: Julien Cuérel

Nom commune: Baulmes

Sobriquet des habitants: Lè Rebata-tsaudère (les roule-chaudières)

District: Jura-Nord vaudois

Surface: 2228 ha

Arrondissement électoral: Jura-Nord vaudois

Nombre d’habitants: 1133

Structure de la population:
583 hommes, 550 femmes

Taux d’imposition: 76.5

Paroisse: Paroisse de Baulmes-Rances

Manifestations communales
et sociétés locales:
www.baulmes.ch

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