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Formation

Valorisation de la formation professionnelle: un plan d’action en onze mesures

22.11.2019 / FAO n° 2019094

Priorité du DFJC, la valorisation de notre système de formation professionnelle fait l’objet d’un plan d’action sur trois axes: l’orientation, la réussite et les places d’apprentissage disponibles.
Les acteurs concernés sont désormais mobilisés et concentrés sur ces objectifs.

Valorisation de la formation professionnelle: un plan d’action en onze mesures
La conseillère d’État Cesla Amarelle a présenté mardi ce plan d’action au Salon des métiers et de la formation, à Lausanne.
Crédit photos: ARC Jean-Bernard Sieber

Pour renforcer l’attrait de la formation professionnelle dès l’école obligatoire, des référents pour une approche du monde professionnel (AMP) ont été désignés dans tous les établissements de la scolarité obligatoire à la rentrée 2019. Il s’agit d’enseignants ou de doyens dont la tâche consiste, dès à présent, à mieux informer, coordonner les efforts des différents interlocuteurs et animer, dans les établissements, des actions en faveur des choix de formation. Cela participera à mieux informer les élèves de voie générale et prégymnasiale sur les voies de formations professionnelles. Les prestations d’orientation des jeunes sont aussi renforcées, notamment avec le rattachement dès janvier prochain de l’Office cantonal d’orientation scolaire et professionnelle (OCOSP) à la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP). L’OCOSP qui assure l’orientation professionnelle, devra en priorité faciliter l’insertion socioprofessionnelle et les solutions certifiantes pour les jeunes adultes.


Apprentissage : contrer ruptures et échecs

Un programme d’actions sur la prévention des ruptures et des échecs en cours de formation a été mis en place. Parmi les mesures prises, l’encadrement des apprentis est amélioré avec l’engagement de nouveaux commissaires professionnels. L’analyse des métiers connaissant les plus hauts taux d’échec ouvre des pistes d’amélioration répertoriées dans le projet SUCCES conduit par la DGEP en collaboration avec les associations faîtières et les écoles professionnelles.

La création de nouvelles places d’apprentissage et de stages figure explicitement au programme de législature. Trois facteurs ont déjà permis d’atteindre plus de la moitié de l’objectif de 1000 nouvelles places d’ici à 2022: la mobilisation des entreprises formatrices et des associations professionnelles, les efforts coordonnés de trois départements (DFJC, DSAS, DEIS) et le développement de nouvelles formes d’organisation de l’apprentissage telles que les formations mixtes ou la PAI, prolongation d’apprentissage pour l’intégration.