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Agriculture

Politique agricole vaudoise et améliorations foncières

22.10.2021 / FAO n° 85

Politique agricole vaudoise et améliorations foncières
Philippe Leuba a présenté le rapport du Conseil d’Etat sur la politique agricole vaudoise. Un crédit-cadre de 30 millions pour les améliorations foncières est par ailleurs demandé au Grand Conseil.
Crédit photos: ARC - Jean-Bernard Sieber

Le Conseil d’État a publié son rapport sur la politique agricole vaudoise pour la législature 2017-2022. Une des missions de l’Etat est d’adapter et de préparer l’agriculture aux multiples défis qui se posent à elle, et ce de façon de plus en plus rapide. De son côté, la Confédération joue elle aussi un rôle puisque sa propre planification est en cours de finalisation.

Dans le canton, des objectifs ont été fixés en 2014 déjà, comme la protection des ressources, le développement de l’agriculture bio, la responsabilisation des acteurs, le développement et la favorisation de projets collectifs ou encore le développement du conseil aux agriculteurs.

Les résultats obtenus sont encourageants et un accent particulier a été mis sur la protection des eaux, notamment au travers de la diminution de l’usage des produits phytosanitaires. En outre, l’utilisation des produits locaux et de saison dans la restauration collective publique et parapublique ou le développement des circuits courts sont aussi d’actualité. Plus que jamais, le travail des agriculteurs doit être expliqué au grand public afin d’éviter le développement d’idées reçues.  

Crédit-cadre pour les améliorations foncières
Par ailleurs, le Conseil d’État a soumis un crédit-cadre de 30 millions pour la période 2021-2023 pour les améliorations foncières. Si le crédit est le plus important de l’histoire, c’est que les améliorations foncières sont un « outil » indispensable au soutien de l’agriculture. L’argent sert ainsi à subventionner une multitude de projets et à les accompagner. Plus précisément, il s’agit de poser les bases de la souveraineté alimentaire, de diminuer les coûts de production et d’adapter l’agriculture au dérèglement climatique. Les projets en matière d’améliorations foncières sont le plus souvent portés par les communes et subventionnés par l’Etat suivant des critères exigeants. Protection des eaux, syndicats d’arrosage, consolidation des sols, valorisation du paysage, développement des filières de production et développement des porcheries paille et soleil en sont autant d’exemples.

En somme, il s’agit de consolider et diversifier l’agriculture.