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Promotion des mobilités actives dans le canton

05.11.2021 / FAO n° 89

Nuria Gorrite, cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines (DIRH), répond à nos questions.

Promotion des mobilités actives dans le canton
La conseillère d’État Nuria Gorrite: «Nous devons rapidement développer le réseau cyclable du quotidien.»
Crédit photos: Anne-Laure Lachat

Que signifient pour vous les « mobilités actives » prônées notamment par la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) au sein de votre département?
C’est la capacité à utiliser son propre corps pour se déplacer. Pour la plupart des gens, il est possible d’atteindre les destinations de la vie quotidienne, l’école, le lieu de travail, à pied ou à vélo. Ce faisant, on contribue bien sûr à préserver l’environnement, à faire moins de bruit, à prendre moins de place… Mais surtout on se fait plaisir – la joie de se laisser glisser en roue libre! – et on fait du bien à notre corps en l’activant au quotidien.

À ce jour, quel est l’état des lieux du réseau cyclable et piétonnier du canton?
Nous disposons d’excellents réseaux de randonnées pédestres et cyclables pour les loisirs. Ils peuvent bien sûr encore être améliorés, notamment en ce qui concerne le VTT. Mais pour le réseau cyclable du quotidien, celui qui permet de se déplacer pour aller travailler, étudier ou faire ses courses, nous devons rapidement le développer si nous voulons pouvoir nous comparer à ce que font des cantons comme Berne ou Zurich!

La cohabitation cyclistes/piétons/voitures/transports publics n’est pas toujours des plus heureuses et favorisent quelques craintes. Quelles solutions existent et que reste-t-il à inventer en la matière?
Avec notre nouvelle stratégie vélo, nous voulons créer les infrastructures les plus sécurisées possible, c’est-à-dire qui favorisent d’abord la sécurité des plus vulnérables : les enfants et les personnes âgées ou moins compétentes. Pour cela, la séparation physique des pistes cyclables est nécessaire – elle donne aussi de la place aux piétons, aux transports publics et aux voitures. Mais le matériel ne suffit pas. Nous voulons également éduquer tous les usagers de la route à respecter les autres utilisateurs. C’est pourquoi nous prévoyons aussi des campagnes de sécurité et de formation des cyclistes et des automobilistes.