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Agriculture

Dégâts des corvidés sur les cultures: évaluation des mesures

17.05.2022 / FAO n° 39

Dégâts des corvidés sur les cultures: évaluation des mesures
Les corvidés font énormément de dégâts dans les cultures et les champs, mettant en danger les productions locales et la sécurité alimentaire.
Crédit photos: David Ribeiro

Une commission ad hoc du Grand Conseil s’est penchée sur la problématique des dégâts causés par les corvidés aux cultures ainsi que sur les mesures prises par le Conseil d’Etat sur ce sujet. Sur la base d’une documentation détaillée, les membres de la commission ont pu prendre connaissance des mesures déjà mises en place et se sont vu confirmer le fait que ce fléau est responsable de dégâts majeurs aux cultures vivrières, à la suite de l’abandon des produits répulsifs. Cette situation est suivie de très près par les services de l’administration cantonale.

Les membres de la commission ad hoc en charge de l’analyse du postulat de la députée Marion Wahlen.

Plusieurs dispositions déjà prises
La Direction des ressources et du patrimoine naturel a pu dûment informer et documenter la commission en rappelant quelques mesures prises. Il y a, entre autres, l’actualisation d’une fiche de conseils avec les mesures de prévention et moyens de lutte, la mise sur pied d’une campagne de recensement des dégâts de corvidés et un courrier d’information aux agriculteurs et agricultrices, ou encore, la modification des directives sur la chasse autorisant le tir de la corneille noire du 1er avril au 30 juin, des corneilles en bandes durant toute l’année ainsi que l’indemnisation partielle des dégâts après un constat officiel des taxateurs.

Des mesures jugées insuffisantes
La commission a pris bonne note de ces informations et a demandé des compléments d’information sur diverses thématiques, comme l’extension des indemnités aux autres cultures concernées, la destruction des nids, la distinction entre corneille noire et corbeau freux, ou encore, l’évolution de ces populations. À la lumière de ces renseignements, la postulante a estimé que les mesures mises en place par l’Etat de Vaud étaient insuffisantes pour l’instant. Elle a pourtant accepté de retirer son postulat moyennant l’assurance que l’Etat mettra rapidement tout en œuvre pour intensifier la lutte contre ces prédations qui concurrencent gravement la production locale ainsi que la sécurité alimentaire.

Le rapport de la commission développant de manière exhaustive les éléments évoqués ci-dessus sera prochainement déposé au Grand Conseil.