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Bottens

De gueules à la bande d’argent chargée d’un lion de sable.
Dès une époque reculée, la terre de Bottens releva de l’évêché de Lausanne. L’ensemble du territoire constitua un fief seigneurial possédé par une famille noble portant le nom de la localité et qui est bien attestée du début du XIIe siècle jusqu’à son extinction dans les mâles à la fin du XVe siècle.

Histoire
C’est en 1107 que nous trouvons la première référence au village de Bottens. Notre village était mentionné dans un acte du Prieuré de Saint-Sulpice. Mais Bottens pourrait être en fait encore plus ancien que cela si l’on en croit l’étymologie à consonance Burgonde de son nom et les vestiges romains découverts en 1854 dans les hauts du village.

Les textes anciens mentionnent également l’existence d’un château édifié sur la côte de Malapalud. Celui-ci a brûlé en 1475. Ses derniers vestiges ont servi à la construction de l’auberge communale de Poliez-le-Grand.

On ne peut pas parler de Bottens sans faire de référence à l’histoire de sa paroisse. Au Moyen Age, la paroisse de Bottens dépendait de l’Abbaye de Montheron, puis de l’évêché de Lausanne. Au moment des troubles confessionnels, la grande majorité de la population de Bottens resta fidèle au catholicisme, contrairement à celle de Froideville qui passa au protestantisme en 1536. Berne ne fit aucune tentative pour imposer le protestantisme à Bottens, car les délégués bernois signalaient que Bottens était une commune « radicalement papiste ». A la Réforme, Bottens restera paroisse catholique, par l’union de sa châtellenie avec la seigneurie d’Echallens.

A l’occasion des 900 ans du village, en 2007, il a été édité un ouvrage de plus de 350 pages retraçant la vie et l’évolution de notre village au travers de l’Histoire du Pays de Vaud, du Ve au XXIe siècle.

Trois clochers
Les trois clochers sont emblématiques de notre village. Ils couronnent les deux églises et la maison de commune.

La première église – le temple – est citée dès 1164. Elle sera reconstruite entre 1711 et 1713 sur la base d’un schéma médiéval. Elle abrite, au fond du chœur, la remarquable fresque du peintre vaudois Louis Rivier, réalisée en 1943. Particularité: le temple est propriété du canton, tout comme la cathédrale de Lausanne. Il servira de lieu de culte aux deux communautés religieuses, jusqu’à la consécration de l’église catholique actuelle en 1847.

L’église catholique a quant à elle été construite par l’architecte Perregaux, concepteur également de la salle du Grand Conseil. Bâtie en bordure du village, elle apparaît majestueuse dès que l’on passe Vuarrens, avec les Alpes en fond. L’église catholique abrite elle aussi une œuvre du peintre Louis Rivier, un triptyque nommé «Le mystère de l’incarnation», une toile inachevée.

Entre ville et campagne
Si la religion a joué un rôle majeur dans l’identité du village bien longtemps encore après la réforme, c’est sans aucun doute sa situation géographique particulière qui l’a façonné et a dicté son développement. Les quelque trois kilomètres qui nous séparent de Cugy suffisent à créer une réelle transition entre ville et campagne; ainsi nous avons gardé un caractère rural jusque dans les années 60. Le village ne comptait alors que 450 habitants.

Puis, l’aménagement à pas mesurés de zones à bâtir, a permis un développement progressif de la population, laissant la possibilité aux nouveaux arrivants le loisir de s’intégrer dans la vie locale; et aux bottanais déjà établis, celui de les accueillir. Je salue à cet égard tout particulièrement les sociétés locales pour le rôle essentiel qu’elles jouent dans cette intégration. Chaque année en septembre, à l’occasion de la fête de la patate (tubercule ayant donné leur sobriquet aux bottanais), nous accueillons les nouveaux habitants et leur présentons les sociétés locales.

Le développement s’est par la suite accéléré après l’ouverture en 2002 de la ligne de bus TL qui nous lie au cœur de Lausanne. Bottens compte aujourd’hui plus de 1200 habitants. Pour accompagner cette évolution, de lourds investissements ont été consentis au cours de ces 40 dernières années, dont en particulier la construction d’une salle polyvalente et d’un collège, ainsi que le raccordement à la fibre optique et au gaz de ville.

Bottens a bien d’autres atouts. A commencer par le cadre de vie dont nous jouissons. Les pentes du Jorat et ses forêts nous offrent de nombreuses possibilités de balades à pied, et sont également idéales pour la pratique du jogging, du nordic walking, ou du VTT. Les loisirs équestres y sont également beaucoup pratiqués, soutenus par des itinéraires balisés. Les adeptes du vélo trouveront quant à eux un réseau de routes de campagne taillé sur mesure. Pour compléter le tableau, la proximité de Lausanne nous ouvre les portes sur une offre culturelle riche et variée.

S’il n’y a pas d’industrie dans notre village on y rencontre de nombreux artisans et quelques ateliers, spécialisés dans le domaine de la construction et de la mécanique. Quant aux deux restaurants et à l’épicerie, ils sont autant de lieux de rencontre.

Y’en a point comme nous
Tiraillés entre l’attrait de la capitale cantonale et l’attachement à notre chef-lieu de district, nos prédécesseurs ont «vaudoisement» choisi… de ne pas choisir. Nous sommes ainsi affiliés aux associations Lausanne-Région et Région Gros-de-Vaud. Ces deux tribunes nous permettent de profiter des offres et services de pôles différents et complémentaires.

Dans la même optique, nous avons à ce jour renoncé à tous les projets de fusion de communes, que ce soit en direction du Gros-de-Vaud ou de Lausanne. Pas par principe. J’y vois plutôt une autre conséquence de notre situation géographique, en bordure de territoires aux orientations diverses.

Depuis plusieurs générations, notre population est clairement orientée sur l’agglomération tant pour ses pôles d’emplois que pour ses offres commerciales et de loisir. Pourtant, nous ne saurions renier un profond attachement à notre terroir. Matérialisé entre autres par des associations de communes telles que l’ASIRE (regroupement scolaire) ou l’AIAE (pour la fourniture de l’eau de consommation). Moins institutionnels mais bien réels sont également les liens qui ont été tissés dans le cadre des activités des sociétés locales et sportives, et qui nous lient encore en direction de la campagne.

Ancien battoir communal
Cette année, la commune a entrepris de transformer son ancien battoir communal. Le projet qui a été présenté au Conseil communal consiste en quatre appartements dans les étages et au rez-de-chaussée un tea-room et l’épicerie.

Cette offre, additionnée au deux restaurants déjà établis à Bottens que sont l’Ecusson Vaudois (www.ecussonvaudois.ch) et le Li Garden (www.restaurant-ligarden.ch), a pour but d’offrir aux bottanais un nouveau lieu de rencontre.

Maison de commune de Bottens.

Municipalité de gauche à droite: Gérard Stettler, Vice-syndic, Carine Delpierre, Patricia Riva et Christian Jaquier.

Battoir.

L'ESSENTIEL

Secrétaire municipal: Nicolas Salis

Boursière: Isabelle Lavenex

Séance de la municipalité: lundi à 17h

Conseil communal: 45 membres

ADRESSES UTILES

Greffe:
Rue de la maison de Commune 4

Heures d’ouverture:
Ma, Je, Ve 7h30-11hMe 15h-19h

Tél. 021 881 15 41
administration@bottens.ch

Poste de gendarmerie:
Echallens – 021 557 98 21

Service du feu:
SDIS Haut-Talent - 118

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Syndic: Laurent Imoberdorf

Nom commune: Bottens

Sobriquet des habitants:
lè Ruffan et lè Truffian

District: Gros-de-Vaud

Surface: 694 ha

Arrondissement électoral:
Gros-de-Vaud

Nombre d’habitants:
1357 au 31.12.2021

Nombre de ménages: 548

Structure de la population:
15.55% d’étrangers

Taux d’imposition: 72.5

Manifestations communales:
Fête de la Patate
Festi’parc
Marché de Noël

Sociétés locales:
Chœur Mixte catholique Saint-Etienne
L’Air du Temps, chœur mixte et troupe de théâtre
FC Bottens
Gym Douce
Gym Tonic
Jeunesse de Bottens
La Bottanaise, club de pétanque
Ski Club Bottens
Mouvement du Centre (Foot)
Société de gymnastique de Bottens
Volleyball club Bottens BOPP
Volley-détente mixte
Les Boulangers sympas

Emil Frey - rectangle