Historique
(tiré de «L’histoire de Forel en Lavaux des origines à la fin du dix-neuvième siècle»
de Claude Cantini)

Recouvert d’une forêt dense, ce n’est qu’à partir du XII^e siècle que le Jorat commence timidement à être déboisé et colonisé par des moines, ceux de Haut-Crêt sur Palézieux, seigneurie appartenant d’abord aux domaines de l’évêque de Lausanne.

Vers 1170, le nom de Foresta apparaît, près de Chebri et Posdors: il s’agit de Forel, près de Chexbres et Puidoux. Entre défricheurs, nobles familles, moines de Haut-Crêt et envoyés de l’évêque, des conflits surviennent: de ceux-ci émanent les noms des lieux-dits, les limites de notre commune et l’installation de familles bourgeoises sur ces «hauts». Jusqu’à la fin du
18^e siècle, la ferme est souvent bâtie à l’endroit même d’une grange qui a été érigée en son temps, de façon plus ou moins provisoire; la tendance générale va dans le sens de la construction d’un ensemble comprenant écurie, grange et habitation. A partir du 19^e siècle, il n’est pas rare – suivant l’évolution économique de l’exploitation – qu’une nouvelle habitation, parfois séparée du rural, soit construite.

Pour la construction des maisons, les trois matériaux nécessaires, soit le bois, la molasse et les cailloux morainiques, se trouvent sur place. L’abondance de l’eau qui caractérise la région (tant l’eau superficielle des moilles que celles des nappes phréatiques) est la cause d’un autre phénomène rare dans le Canton de Vaud: la dispersion de la population agricole en fermes éparses.

Dès 1824, diverses agglomérations qui constituent la grande commune de Villette établissent leur autonomie, si bien que son éclatement en six communes – Villette, Grandvaux, Cully, Riex, Epesses et Forel n’est un étonnement pour personne. Et c’est le 1^er janvier 1826 que les premières autorités forelloises désignées entrent en fonction.

Déjà sous l’administration de la grande commune de Villette, Forel faisait partie de la paroisse de Savigny, pourvue d’un seul cimetière et d’un seul temple à Savigny. C’est en 1869 que fut construit le temple de Forel, rénové cent ans plus tard puis encore récemment, en l’an 2000, ses façades ayant bénéficié d’un ravalement bienvenu.

Aujourd’hui
Entre Jorat et Lavaux, entre ville et campagne, entre vue sur les Préalpes fribourgeoises, les Alpes valaisannes et savoyardes et le lac (de Brêt!), notre Commune est nichée dans la verdure. Ses lieux-dits fleurent bons la nature et les forêts toutes proches – Les Cornes de Cerf, Le Pigeon, Le Chêne ou La Sapelle – d’autres évoquent les travaux d’autrefois: La Diligence, L’Hermite, La Tuilière et La Grangette.

Ses quartiers sont disséminés sur un territoire de 1844 ha, des fermes foraines le long de ses chemins, deux quartiers d’habitants en direction de Grandvaux et son centre à «Cornes de Cerf» qui rassemble l’école, l’église, la Grande salle et l’Administration communale.

Forel (Lavaux) est une Commune dynamique, riante et accueillante. Plus de 2000 habitants, un quartier industriel et artisanal qui assure des places de travail et des entreprises de pointe dans leur secteur, participent à ce dynamisme. Même si la plupart de ses habitants se déplacent en journée pour travailler, les soirées de notre village sont animées par de multiples sociétés sportives, musicales ou culturelles qui permettent à chacun de trouver une place dans la communauté villageoise, comme acteurs ou spectateurs.

Forel (Lavaux) est un village qui offre à ses habitants les infrastructures nécessaires dans un cadre champêtre.

Presque toutes les zones à bâtir dans les quartiers d’habitations sont maintenant occupées. Dans notre zone industrielle et artisanale, il reste encore quelques parcelles à densifier voire à construire qui pourront ainsi offrir des places de travail.

Enfin amis d’un jour, habitants, entreprises, sachez que notre Commune fait au mieux pour vous accueillir et que la Municipalité reste à votre écoute et dans la mesure de ses moyens, essaye de répondre à vos préoccupations. Bernard Perret, Syndic