Situation géographique
Situé à une altitude de 505 m, Gollion étend ses 530 hectares sur un plateau qui domine la Venoge sur sa rive droite.

Le village de Gollion surplombe la vallée de la Venoge. Au Nord, il est limité par la commune de Cossonay, à l’Est par celles de Penthaz et Vufflens-la-Ville, au Sud par Aclens et à l’Ouest par celles de Vullierens et de Senarclens.

Lorsque de Cossonay, on se dirige vers Morges par la route cantonale et que celle-ci descend en pente douce, on distingue aux alentours une campagne paisible, des vergers et des ruisseaux. Arrivé sur un surplomb, on peut voir les premières maisons du village ainsi que sur le côté droit les premiers coteaux de vigne de la commune qui s’élève à 6 ha cultivés sous l’appellation «La Côte». Ce vignoble fait la fierté du village malgré les nombreuses blagues qui on fait la risée de ce nectar. La discipline des vignerons, accompagné de la complicité des œnologues a fait de ce vin une boisson locale fort appréciée pour les dégustations à l’aveugle.

Historique
Gollion peut se glorifier de son passé. Certains vestiges marquent le passage des Helvètes, des Romains et des Burgondes. En 1906, suite à des recherches archéologiques, des objets et des armes de cette lointaine époque ont été retrouvés, puis soigneusement remis au musée cantonal.

Les forêts de Brichy et Châtelard laissent encore apparaître la configuration et les traces de l’histoire du Moyen Age. Au début du 1^e siècle (Gollion fait partie à cette époque de la Seigneurie de L’Isle) la commune a été un terreau fertile en sorciers et sorcières. Entre 1615 et 1631, la répression de la sorcellerie aura mis en danger 38 personnes du village et quatre seulement à l’extérieur de celui-ci; elle aura conduit au bûcher de Cossonay, en l’espace de 16 ans, 25 des quelques 200 habitants que comptait alors Gollion. La mortalité engendrée par les chasses aux sorciers et sorcières, tout en étant importante à l’échelle du village, reste toutefois sans commune mesure avec les ravages de l’épidémie de peste des années 1629 à 1631.

Le hameau de Crausaz fait partie de la commune de Gollion. La légende nous rappelle le souvenir d’un roman du XII^e siècle. Le chevalier de Crausaz a préféré renoncer à ses titres et à sa fortune pour épouser une jolie meunière habitant non loin du château au lieu dit «Moulin d’Amour». Il sera déshérité, mais vivra aux abords d’une Venoge parfois tempétueuse.

Population
• en 1416: 29 feux (ménages)
• 1803: 344 habitants (indépendance vaudoise)
• 1860: 496 habitants
• 1920: 500 habitants
• 1960: 326 habitants
• 2010: 628 habitants
• 2016: 902 habitants
• 2023: 1064 habitants

La doyenne et le doyen ont respectivement 90 et 91 printemps.

Vie sociale
Gollion, mondialement connue pour ses 3 Grands Prix de formule 1 (1985-1987-1990) organisés à une époque où la liberté d’entreprendre des manifestations extraordinaires était concevable avec des organisateurs un peu fantasques certes, mais soutenu par la population. Cet organisateur M. Willy Richard a tempéré ses ardeurs en peignant paisiblement tableaux et fresques qui animent quelques façades villageoises dans son atelier de la «Transporcherie».

Le chœur mixte «La Mélodie de Brichy La Paysanne» composé de chanteurs principalement issus de notre commune, ainsi que de Bremblens, Romanel, Aclens et de différentes communes de la région, assure des animations annuelles dans la commune en maintenant un contact inter-génération fort apprécié par la collectivité.

La Fête de Mai, centenaire, organisée par les adolescents en dernière année scolaire, pour les enfants de la commune qui rivalisent d’adresse au tir à la carabine, lors du concours du plus beau déguisement, pour finir la soirée en musique. Une manière de faire connaissance avec une pépinière de jeunes adultes en devenir.

Chaque année, des citoyens organisent les Fenêtres de l’Avent dans le courant du mois de décembre. Celles-ci permettent des rencontres conviviales.

On peut encore compter sur la Société de Jeunesse, la Gym Dames, le Badminton, le Volley Détente ainsi que le café-théâtre Gollion’Art pour animer la vie sociale de notre commune. Plusieurs jeunes habitants de Gollion se sont illustrés dans différents sports.

Une réfection originale de l’église permet d’y accueillir des spectacles, des concerts et des assemblées, tout en gardant une priorité aux différents rassemblements religieux.

Economie
Une part des 530 hectares de la commune sont cultivés par des agriculteurs, viticulteurs, maraîchers, ce qui fait fleurir une multitude de point de vente de produits locaux, allant des pommes-de-terre, pommes, fraises, framboises au jus de pomme ainsi que différents cépages viticoles. La possibilité d’arroser sur une partie du territoire donne à l’agriculture une possibilité supplémentaire de pouvoir se diversifier dans un marché alimentaire. Une production de biogaz et de chauffage à distance est en fonction sur un complexe d’exploitation porcine. Plusieurs exploitations biologiques mettent en vente leurs productions sur le domaine communal.

L’auberge et la boulangerie, toutes deux propriétés communales, assurent un certain dynamisme et des lieux de rencontres indispensables à une vie locale. De nombreux artisans dynamiques couvrent une bonne partie des besoins de nos citoyens, quand ceux-ci daignent penser qu’une collectivité se porte bien quand chacun y contribue à son niveau. Le hameau de Crausaz possède à lui seul, un restaurant, un centre cantonal de formations multiples, le siège d’une société d’édition ainsi qu’une société d’archéologie qui nous fait découvrir des civilisations passées avec leur manière de vivre, ce qui nous rappelle qu’une vie humaine ne fait que passer, mais laisse des traces.

Gollion est une commune dynamique qui a su finaliser à ce jour toutes les infrastructures techniques nécessaires pour accueillir plus de 1000 habitants. Une réflexion permanente et mesurée de l’équilibre urbain, alliant habitat groupé et quelques villas individuelles devraient maintenir une population capable d’édulcorer une vie collective indispensable à faire perdurer notre commune comme nos ancêtres l’ont fait.

Un nouveau plan général d’affectation (PGA) de la commune, conformément aux lois cantonales et fédérales, est en cours de réalisation pour le développement futur et pondéré de celle-ci.

Le développement de la commune jusqu’à ce jour, confirme que l’ancien plan général d’affectation (PGA) était cohérent et visionnaire. L’acquisition de plusieurs parcelles jouxtant des biens communaux donneront des possibilités de développement d’entités publiques communales voir intercommunales dans un futur très proche, telles que l’élaboration d’un bâtiment multifonctions, composé d’une dizaine de classes scolaires, d’un accueil parascolaire, d’une cantine scolaire, de locaux techniques d’entreposage de matériel communal ainsi qu’un parking permettant aux utilisateurs des biens communaux de voir l’avenir avec sérénité.

Une gestion rigoureuse des volumes de nos bâtiments devrait nous permettre d’obtenir un bon équilibre financier. De nouvelles liaisons et nouveaux horaires, concernant les transports publics, verront le jour en décembre prochain afin de faciliter la circulation des citoyens, jeunes et moins jeunes entre leur lieu de vie et leurs lieux d’étude ou professionnel.

Un module scolaire composé de pavillons et d’un collège, un accueil parascolaire et une cantine scolaire existent déjà à satisfaction.

La Municipalité veille à maîtriser ses charges, sans occulter les besoins légaux relatifs aux dépenses de multiples associations intercommunales, aux charges cantonales, sans oublier la péréquation indispensable pour maintenir une solidarité entre les communes.

Et la fusion? Il ne faut pas dire jamais, car il faut mieux choisir sa mariée plutôt que de se voir l’imposer. Pour l’instant le dynamisme et l’enthousiasme des citoyens aux postes de l’exécutif et du législatif sont intarissables.

La Municipalité espère que la population la soutienne dans l’élaboration des projets dignes d’une commune de plus de 1000 habitants. Celle-ci vous remercie d’avoir porté de l’intérêt à ces quelques lignes et vous accueille volontiers dans sa commune lors des différentes manifestations et à partager un verre du breuvage local, gage de bien-être.