Echanges

La Suisse inspire la Chine en matière de sécurité routière

10.01.2020 / FAO n° 2020003

Les ingénieures et ingénieurs chinois s’intéressent à l’expertise suisse en matière de sécurité des transports.

Crédit photos: ARC Jean-Bernard Sieber

Treize ingénieurs, femmes et hommes, ont fait le voyage de Lausanne. Leur journée a commencé par une présentation théorique des procédures et réglementations suisses pour l’expertise des «véhicules touristiques». C’est ainsi que les invités qualifient les véhicules transportant des personnes (autocar, autobus, minibus).

«Nous venons chercher l’expertise suisse pour la sécurité des transports», indique un membre de l’équipe. Les visiteurs reconnaissent la prudence et la sécurité dont le SAN fait preuve, mais aussi les outils informatiques et numériques employés. En Chine, les contrôles de sécurité dépendent encore beaucoup des experts privés; le processus reste alors très subjectif.

Allier théorie et pratique

Le matin, le SAN a présenté son fonctionnement: la formation des experts, les appareils et points de contrôle, ainsi que l’organisation politique et législative du pays. Les visiteurs se sont particulièrement interrogés sur les étapes de validation d’un véhicule et les rendements financiers du système suisse. En fin de matinée, les visiteurs se sont encore rendus dans la halle technique du SAN.

Après-midi, la délégation chinoise s’est rendue aux Transports publics lausannois (TL) à Renens, pour une visite guidée. Le groupe a pu suivre un expert lors d’un contrôle technique périodique des véhicules (vérification des freins, des commandes, etc.). Il a ensuite participé à la course d’essai d’un bus, avant la visite de l’atelier de maintenance des TL.
Le groupe de visiteurs a écouté les différents intervenants, scruté chaque détail du contexte environnant, prenant des masses de photos. Leurs intérêts ont notamment porté sur l’affichage numérique des arrêts, les places handicapés, et les containers de tri et de recyclage. «On ne sait pas encore comment appliquer ce que nous avons vu en Chine. Là, nous visitons, ensuite il faudra réfléchir», note l’un des ingénieurs.