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Statistique

Naissances: des parents plus âgés et moins souvent mariés

03.07.2020 / FAO n° 53

Dans sa dernière édition du courrier Numerus*, Statistique Vaud fait le point sur les naissances. Quelque 8600 naissances ont été enregistrées en 2019 dans le canton de Vaud. Elles sont en hausse depuis le début des années 2000. Les naissances hors mariage sont devenues plus fréquentes et concernent un nouveau-né sur trois.

Naissances: des parents plus âgés et moins souvent mariés
La hausse récente de la natalité est principalement expliquée par l’augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants.
Crédit photos: Rawpixel – adobe.stock.com

Le nombre de naissances vivantes est en hausse dans le canton depuis le début des années 2000 et se fixe à 8607 en 2019 contre 6788 en 2002. Le canton de Vaud a connu plusieurs épisodes de baby-booms au cours du XXe siècle. La hausse récente est principalement expliquée par l’augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants. Le nombre moyen d’enfants par femme, ou indicateur conjoncturel de fécondité est plutôt stable depuis la fin des années septante. Il se fixe à 1,52 en 2019, une valeur légèrement supérieure à la moyenne suisse (1,48).

L’âge à la parentalité augmente depuis les années 1970 tant pour les femmes que pour les hommes. Les mères sont aujourd’hui âgées de 32,2 ans en moyenne à la naissance de leurs enfants et les hommes de 35,2 ans. Toujours plus d’enfants naissent alors que leurs parents ne sont pas mariés : c’est le cas de 35% des naissances en 2019. Une autre tendance à relever est l’augmentation des naissances multiples qui s’explique notamment par la hausse de l’âge à la maternité et par le recours plus fréquent à la procréation médicalement assistée.

Statistique Vaud consacre aussi une partie de son étude à décrire la fécondité des principales communautés étrangères du canton. Les femmes d’origine étrangère ont une fécondité globalement plus élevée que les Suissesses, avec 1,75 enfant par femme contre 1,38, mais les niveaux tendent à s’équilibrer avec le temps. Les Italiennes résidant dans le canton ont par exemple une fécondité plus élevée que celle des femmes vivant en Italie (1,49 contre 1,29), tandis que les Françaises ont une fécondité inférieure à ce qui est mesuré en France (1,56 contre 1,88).

 

* www.stat.vd.ch