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Environnement

Le Canton sollicite un tir de loup auprès de la Confédération

06.08.2021 / FAO n° 63

Le Canton sollicite un tir de loup auprès de la Confédération
Le Département de l’environnement et de la sécurité estime que les conditions permettant le tir de régulation de deux jeunes loups de la meute du Marchairuz sont réunies.
Crédit photos: adobestock.com KYSLYNSKYY EDUARD

À la suite de plusieurs attaques avérées sur des bovins dans le Jura vaudois, le Département de l’environnement et de la sécurité transmet à la Confédération une demande d’autorisation de procéder à un tir de loup.

La saison de l’estivage a débuté à la mi-juin. Depuis, plusieurs attaques, attribuées à une meute de loups, ont été constatées sur des veaux dans la région du Marchairuz.

Depuis la révision de l’ordonnance sur la chasse (OChP), entrée en vigueur le 15 juillet 2021, les populations de loups peuvent être régulées dès lors que deux bovins au moins ont été tués sur une période de quatre mois, pour autant que des mesures de protection raisonnables aient été mises en place. De plus, le loup ne peut être régulé que si la meute concernée s’est reproduite avec succès pendant l’année durant laquelle la régulation a été autorisée.

À la suite de ces constats et s’appuyant sur l’ordonnance sur la chasse, le Département de l’environnement et de la sécurité estime que les conditions permettant le tir de régulation de deux jeunes loups de la meute du Marchairuz sont réunies. Il adresse une demande en ce sens à la Confédération.

Conscient des difficultés rencontrées par les éleveurs, le canton de Vaud tient à les assurer de son soutien. La Direction générale de l’environnement suit de près la situation sur le terrain en étroite collaboration avec la Fondation Landry ainsi que la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires et les propriétaires de bétail.

Les dommages causés par le loup aux animaux de rente, sur la base des constats de terrain effectués par les surveillants permanents de la faune, sont indemnisés conjointement, à raison de 80% à charge de la Confédération et 20% du Canton.

Des mesures de protection sont également mises en place de concert avec les éleveurs afin de réduire les risques de nouvelles attaques.