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Fiscalité

Politique monétaire de la BNS au cœur des discussions du «Club des 100»

25.11.2022 / FAO n° 94

Politique monétaire de la BNS au cœur des discussions du «Club des 100»
La cheffe du Département des finances et de l’agriculture Valérie Dittli, le président de la Direction générale de la BNS Thomas J. Jordan et le directeur général de la BCV Pascal Kiener à l’occasion de la 17e édition du Club de 100.
Crédit photos: ARC Jean-Bernard Sieber

C’est dans le cadre de l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) que s’est récemment tenue la 17e édition du «Club des 100», événement qui réunit chaque année les dirigeants des 100 plus grandes entreprises contributrices du Canton ainsi que des représentants des milieux économiques. Invité d’honneur de cette rencontre, Thomas J. Jordan, président de la Direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), a fait le point, devant un parterre de sociétés vaudoises, sur le contexte économique que nous traversons.

Bien que le taux d’inflation soit plus faible en Suisse qu’à l’étranger, il atteint actuellement 3%, ce qui est un chiffre supérieur à la zone assimilée à la stabilité des prix par la BNS. Cette situation a conduit la BNS à relever son taux directeur de 0,5 point en juin, puis de 0,75 point en septembre. Aujourd’hui, celui-ci s’élève donc à 0,5%.

Thomas J. Jordan a expliqué que le resserrement de la politique monétaire visait à contrer les pressions inflationnistes accrues et qu’il n’était pas exclu que d’autres hausses de taux soient nécessaires. Il a ensuite précisé que les perspectives économiques mondiales s’étaient nettement assombries, soulignant à ce propos, la très forte incertitude actuelle et les risques pesant sur l’évolution de l’économie et de l’inflation.

Valérie Dittli, cheffe du Département des finances et de l’agriculture est pour sa part revenue sur le Programme de législature, présenté publiquement début novembre. Elle a notamment évoqué les baisses fiscales prévues (250 millions d’ici 2027) pour soutenir le pouvoir d’achat, mais également permettre au canton d’améliorer son attractivité.

La conseillère d’État a également rappelé que le canton devra veiller à demeurer compétitif dans le cadre de la réforme fiscale de l’OCDE. L’État de Vaud entend ainsi développer une boîte à outils visant à renforcer et promouvoir l’attractivité de l’ensemble de la place économique vaudoise.