FAO

Infrastructures

Assurer la réalisation des projets de métro m2 et m3

02.05.2023 / FAO n° 35

Assurer la réalisation des projets de métro m2 et m3
Pour les parties prenantes (État, Ville de Lausanne et tl), une gouvernance renforcée permettra d’assurer la réalisation des projets de métro m2 et m3.
Crédit photos: Arc Sieber

Le nouveau concept de la gare de Lausanne induit des retards de 4 à 5 ans sur la mise en service finale de la gare et de ses nouveaux passages sous-voies. Ces derniers sont essentiels pour desservir la nouvelle station souterraine du m2 et absorber les voyageuses et voyageurs attendus. La faisabilité de ce nouveau concept n’est par ailleurs pas démontrée, notamment concernant la question des flux de passagères et passagers pendant la durée des travaux, laissant craindre des difficultés pour le fonctionnement du m2, aujourd’hui déjà saturé.

De plus, alors que le développement du m2 et la construction du m3 avaient été estimés à environ 1,1 milliard de francs, les impacts du chantier de la gare, l’allongement des délais, le renchérissement ainsi que l’évolution des normes depuis la mise en service du m2, rendent nécessaire une révision de l’estimation du coût final.

Garantir la réalisation du projet
Pour le Conseil d’État, des solutions doivent être trouvées afin de garantir la réalisation des métros dans les meilleurs délais et aux meilleurs coûts. La transformation du m2, notamment son augmentation de capacité, doit garder un haut niveau de priorité. Si la construction de la nouvelle station du m2 et de son tunnel sous la gare est confiée aux CFF et fait partie intégrante de la procédure de la gare de Lausanne, les autres développements du m2 ainsi que la construction du m3 peuvent encore faire l’objet d’optimisations. Le Canton ouvre ainsi une revue de projet pour tirer parti au maximum de cette nouvelle donne avant la future mise à l’enquête du m3 entre le Flon et la Blécherette et pouvoir réaliser cette nouvelle ligne indépendamment du chantier de la gare.

Une gouvernance renforcée
Pour mener cette démarche, le Conseil d’État renforce la gouvernance du projet en nommant Samuel Barbou, directeur stratégique du programme et désigne des experts reconnus dans le domaine pour accompagner cette nouvelle phase: Olivier Français et Philippe Gauderon.