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Gimel

le village au pied du Jura où verdure et urbanisation allient le meilleur des deux mondes

Avec presque 40% d’augmentation de la population dans les dix dernières années, croissance supérieure à celles du canton et du district, l’attractivité de Gimel perdure. Le village rayonne et s’investit pour sa population, porté par une municipalité et des sociétés locales dynamiques.

Deux jumeaux d’argent sur fond de gueules
La gémellité incarnée dans les armoiries reflète l’histoire de la commune. Si le nom de Gimel descend du patronyme de Guillaume de Gimel, retrouvé dans un parchemin du XVe siècle, la légende veut que le village se soit développé initialement à partir de deux fermes jumelles.

Histoire
Si l’on trouve la première mention du nom de Gimel dans un parchemin datant du Xe siècle, les vestiges d’occupation humaine sur le site de la commune égrènent les siècles depuis l’âge du bronze, auquel ont été attribuées des pierres à écuelles retrouvées sur notre territoire. Plus tard, des tombes de La Tène attestent de présence humaine à l’époque romaine, tout comme les nécropoles érigées dans le hameau de Bauloz, sis au nord du village, marquent la période du haut Moyen Âge.

Gimel change de mains plusieurs fois au cours de son histoire, car une partie de son territoire appartient à l’abbaye de Saint-Maurice, puis à celle de Romainmôtier. Le village dépend de la seigneurie d’Aubonne depuis le Moyen Âge, puis du baillage d’Aubonne sous la domination bernoise qui s’étire entre 1536 et 1798. À cette date, le Pays de Vaud est occupé par la France napoléonienne. Mais la commune a ses propres querelles à régler: les droits d’alpage dont elle jouit au nord du Marchairuz dans la combe des Amburnex sont disputés par l’abbaye de Bonmont et les communes du pied du Jura plus tard. En 1670, un accord est trouvé et le partage qui en découle arroge à Gimel la propriété de la montagne de la Sèche.

La position centrale de Gimel lui obtient une position dominante parmi les villages alentours. C’est ainsi qu’elle détient la cour de justice, puis obtient le privilège envié d’organiser deux foires au bétail au XVIIIe siècle.

Le XIXe siècle amène un vent de modernité dans lequel la commune s’engouffre: le télégraphe puis le téléphone relient habitants au reste du monde, tandis que la présence d’une source alcaline déclenche la construction de l’hôtel des Bains. Les patients et touristes affluent, amenant Gimel sur l’échiquier des communes qui comptent. Cet engouement ne se démentira pas, puisque la commune accueillera même le Championnat suisse motocycliste sur route en 1960, et que Joséphine Baker y séjournera avec ses enfants!

Cadre de vie
Gimel est un centre local depuis dix ans. En tant que tel, et au regard de sa population toujours grandissante, la commune a énormément investi dans ses infrastructures pour en faire un lieu de vie moderne et complet pour les habitants. Le collège du Marais a été agrandi et doté d’une UAPE. Un Centre des jeunes accueille également les enfants à partir de 10 ans et tout près, les installations sportives permettent aux différents clubs de s’entraîner dans de bonnes conditions: arts martiaux, football, dodgeball, gymnastique… Il y en a pour tous les goûts.

Après le nouveau quartier du Closez, construit entre 2015 et 2021, qui a amené environ 250 nouveaux habitants au village, un nouveau projet d’envergure est en cours pour le réaménagement de la place de la Vernette, où la commune a choisi de consulter la population à travers des ateliers participatifs. Le plan d’affectation vise à créer pour les citoyens un lieu de vie central au cœur du village, complet avec des commerces, cabinets médicaux et des logements qui chapeauteront le tout. Ces aménagements englobent aussi l’hôtel de l’Union, qui est au cœur de l’évolution villageoise avec sa transformation en appartements adaptés pour le troisième âge.

Le village a également la chance de toujours compter sur une vie associative riche. Emmenées par l’USL (Union des Sociétés Locales) les 16 sociétés locales animent l’année avec de nombreuses manifestations et fêtes, notamment les fenêtres de l’Avent, la décoration des fontaines à Pâques ou la fête du village et tout simplement la mise à disposition de services précieux comme la bibliothèque communale.

Gimel peut finalement se targuer d’avoir été au centre médiatique avec le village mis à l’honneur dans le film «Le procès du Chien» réalisé par Mme Laetitia Doesch et projeté au festival de Cannes 2024, ainsi que d’avoir vu le chanteur Stéphane Eicher tourner l’un de ses derniers clips dans l’école-atelier de cirque, théâtre et équitation locale, Shanju.

Gimel s’insère dans les magnifiques paysages du Parc naturel régional Jura Vaudois, qui a succédé au Parc Jurassien Vaudois créé en 1973. L’association de communes, créée à l’origine pour la préservation du patrimoine et qui s’est occupée notamment de l’entretien et de la conservation des murets de pierre qui jalonnent les alpages, joue aujourd’hui un rôle primordial dans la protection de la biodiversité. Gimel y possède deux alpages, l’un au Mont Bally, l’autre à la Sèche des Amburnex. Leur exploitation a été confiée pour le Mont Bally à une famille gimelane et la Sèche au syndicat d’alpage, contribuant ainsi à l’entretien des paysages du Jura suisse. Pour le Mont Bally, le lait récolté est livré directement à la laiterie de Gimel, où les fromagers et apprentis le transforment pour leur fidèle clientèle. Le Gimelan, fromage local à pâte dure décliné en plusieurs goûts, notamment ail des ours et cumin, est particulièrement apprécié sur les tables, et remplace parfois avantageusement la raclette.

Projet de société
Gimel a souvent aimé jouer les pionniers et parier sur la nouveauté dans son histoire. Aujourd’hui, la transition énergétique apparaît comme le grand défi de notre société du XXIe siècle. Dans un esprit de responsabilité civile, Gimel, en partenariat avec la commune voisine de St-Oyens, a adopté en 2024 un Plan Énergie et Climat Communal (PECC). Ce plan, encouragé par le Canton mais laissé à la discrétion des communes, a été initié en 2023 dans un effort commun des deux municipalités. La Commune s’engage à réaliser treize actions durant les trois prochaines années.

Le PECC s’intéresse à plusieurs facettes de questions climatiques et environnementales, avec des propositions aussi variées que les Repair cafés ou les trocs pour l’économie circulaire, la biodiversité et la sensibilisation aux îlots de chaleur, la mise en valeur de nos ressources renouvelables et bien sûr, la rénovation des bâtiments.

 

«Comme de nombreuses communes sises
au pied du Jura, une pierre à écuelles
est présente dans une forêt de Gimel.
Il s’agit d’un bloc erratique parsemé
à la surface de cavités
circulaires creusées par la main de l’homme.
De nombreuses légendes se rattachent
à ces pierres qui ont fait
fantasmer les enfants qui allaient
jouer autour de ces blocs.
»

 

Vision du syndic
Gimel, détenteur de la cour de justice et organisateur de foires au XVIe siècle, centre touristique au XIXe siècle, centre local au XXIe siècle, est depuis toujours une commune dynamique et importante au pied du Jura qui connaît l’importance des relations avec l’extérieur. Ses engagements vont bien au-delà de nos frontières vaudoises, puisqu’elle est jumelée avec la commune de Gimel-les-Cascades, en France, avec qui elle a fêté trente ans d’amitié en 2023. À cette occasion, un voyage a été organisé par la commune pour rapprocher les habitants des deux villages au cours d’un mémorable week-end.

Depuis 2010, la population de Gimel a bondi de 40% pour atteindre 2465 habitants au 31 décembre 2023. Au regard des liens étroits entretenus depuis longtemps avec les communes voisines de Saubraz et de St-Oyens, un projet de fusion entre les trois communes est à l’étude. Ce rapprochement formel entre les trois voisins permettra aux villages de bénéficier de moyens supplémentaires et illustre les synergies qui sont déjà à l’œuvre autour de Gimel, consolidant le rôle prépondérant de la commune au pied du Jura.

Municipalité de gauche à droite: Heinz Forrer, Anne-Laurence Berger, Philippe Reymond, Philippe Rezzonico (syndic) et Laurent Guignard.

La Sèche.

Mont-Bally.

L'ESSENTIEL

Secrétaire municipale: Lucy Thalmann

Boursière: Pascale Ducret

Séance de la municipalité: mardi à 9h

Conseil communal: 50 membres

 

ADRESSES UTILES

Greffe: Place de l’Union 4

Heures d’ouverture:
lundi au vendredi 8h30-11h30

021 828 00 80 – greffe@gimel.ch

Poste de gendarmerie:
Aubonne - 021 557 16 21

Service du feu:
SDIS Etraz-Région - 118

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Syndic: Philippe Rezzonico

Nom commune: Gimel

Sobriquet des habitants: Les Gimelans

District: Morges

Surface: 1856 ha dont 660 de forêt

Arrondissement électoral: Morges

Nombre d’habitants: 2475

Nombre de ménages: 1015

Structure de la population:
Femmes: 1269 / Hommes: 1206

Taux d’imposition: 73

Paroisses:
Église évangélique reformée du canton de Vaud
Paroisse de Gimel-Longirod
Communauté évangélique de Gimel
Église catholique - Communauté de Gimel – Paroisse d’Aubonne

Manifestations communales:
1er janvier et 1er août

Sociétés locales: Aikibudo; Les Amis de Gimel; Bibliothèque; Carnaval; Dodgeball; Fanfare; FC Gimel-Bière; Société de gymnastique; Guggenmusik Los Pepinos; Harmonie; Paysannes vaudoises; Paroisse Gimel-Longirod; Club Sports-Loisirs Gimel; TAG; Société de tir

Emil Frey - rectangle